Lors des grandes éruptions de juillet 2024, en vacances sur le volcan, je n'avais que mon reflex Nikon d3300 avec un objectif 18-200 polyvalent mais peu lumineux et une plage dynamique assez faible. Alors j'ai transformé les contraintes en atout artistique, pour mettre en lumière la véritable symphonie visuelle créée par les flammes.
Sous le voile noir de la nuit, l’Etna s’éveille,
Une langue de feu s’élève, dessinant des arabesques d’or sur l’obscurité.
Les étoiles, témoins muets, scintillent en rythme avec la danse incandescente,
Tandis que la lave, fluide de rubis, serpente comme un sang céleste.
Chaque éclat éclaire les crêtes, chaque souffle de fumée raconte
Une légende ancienne où la terre et le ciel se confondent.
Dans ce tableau vivant, le silence devient musique,
Et le volcan, poète incandescent, écrit son ode éternelle aux rêves nocturnes.